Le glossaire

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ascension droite -  En astronomie, l'ascension droite, notée a, α ou RA pour Right Ascension, est un des deux termes associés au système de coordonnées équatoriales avec la déclinaison. Elle est l'équivalent sur la sphère céleste de la longitude terrestre.
balancier -  Dans les montres, ou les chronomètres, le balancier est un volant d’inertie, généralement circulaire, qui pivote autour d’un axe de rotation. Un ressort spiral lui est accouplé et permet au balancier d’osciller d’un mouvement régulier.
chronomètre -  Montre ayant obtenu un bulletin officiel de marche décerné par un bureau de contrôle reconnu.
Chronomètre bracelet -  Destiné à être porté au poignet, dimensions limitées.
Chronomètre de bord -  Appelé aussi montre pour torpilleurs, utilisé dans plusieurs positions (diamètre d'encageage 45-65 mm)
Chronomètre de marine -  Muni d'une suspension à cardan. Durée de marche supérieure à 48 heures. Dispositif indicateur de remontage. Mouvement à fusée, échappement à détente. Bat la demi-seconde.
Chronomètre de poche -  Montre aux dimensions limitées.
chronomètre Observatoire -  Cette montre a obtenu un bulletin officiel de marche délivré par un Observatoire chronométrique.
Chronomètre petit marin -  Chronomètre de bord muni d'une suspension à cardan.
coefficient thermique -  Coefficient thermique ou variation de marche par degré centigrade. Voir erreur de compensation pour un degré centigrade
déclinaison -  En astronomie, la déclinaison (δ, d ou dec) est avec l’ascension droite une des coordonnées utilisées en coordonnées équatoriales. On l’utilise également en coordonnées horaires. La déclinaison est l’angle mesuré sur un cercle horaire entre un point de la sphère céleste et l’équateur céleste. Elle est l’équivalent de la latitude terrestre projetée sur la sphère céleste.
Détermination de l'heure -  La détermination de l'heure opération permettant de trouver l'heure en un lieu grâce à une observation astronomique. La détermination de l'heure peut se faire avec un instrument rudimentaire comme un gnomon ou un cadran solaire ou avec un instrument astronomique : lunette méridienne, instrument des passages, astrolabe à prisme, théodolite, lunette zénithale photographique, sextant, etc. Les principales méthodes modernes de détermination de l'heure sont : La méthode méridienne ou méthode des passages;
Écart moyen de la marche diurne -  On divise la durée des épreuves en un certain nombre de périodes, dont la longueur varie suivant la catégorie d'épreuves. Pour chacune de ces périodes, on calcule la marche moyenne, et pour chaque jour de la période, la différence entre la marche diurne correspondante et la marche moyenne de la période. Cette différence s'appelle écart de marche, et la somme des valeurs numériques de tous ces écarts, constitue l'écart moyen de la marche diurne.
Ecart moyen de la marche diurne -  On divise la durée des épreuves en un certain nombre de périodes, dont la longueur varie suivant la catégorie d'épreuves. Pour chacune de ces périodes, on calcule la marche moyenne, et pour chaque jour de la période, la différence entre la marche diurne correspondante et la marche moyenne de la période. Cette différence s'appelle écart de marche, et la somme des valeurs numériques de tous ces écarts, constitue l' écart moyen de la marche diurne.
Écart moyen de période à période -  Pour toutes les périodes pendant lesquelles le chronomètre a été soumis à la température ordinaire, on calcule la marche moyenne. On prend la moyenne générale de ces marches moyennes et l'on forme les écarts entre la marche moyenne de chaque période et cette moyenne générale. La somme des valeurs de tous ces écarts, divisée par le nombre des périodes, constitue l'écart moyen de période à période.
Ecart moyen de période à période -  Pour toutes les périodes pendant lesquelles le chronomètre a été soumis à la température ordinaire, on calcule la marche moyenne. On prend la moyenne générale de ces marches moyennes et l'on forme les écarts entre la marche moyenne de chaque période et cette moyenne générale. La somme des valeurs de tous ces écarts, divisée par le nombre des périodes, constitue l' écart moyen de période à période.
Erreur de compensation pour un degré centigrade -  Tous les chronomètres sont, au cours des comparaisons, soumis à des épreuves de températures, de durée variable suivant les cas, appelées épreuves thermiques, et pendant lesquelles ils conservent la même position. Pendant la première période, le chronomètre est placé dans la glacière à une température d'environ 5 degrés, pendant la deuxième période il est placé à la température de la salle (20 degrés); pendant la troisième période, il est placé dans l'étuve 35 degrés. On calcule la marche moyenne de chaque période et la moyenne générale de ces trois marches moyennes; puis on forme les écarts entre la marche de chaque période et cette moyenne générale. On calcule de même la température moyenne de chaque période et la moyenne générale de ces trois températures moyennes; puis on forme les écarts entre la température moyenne de chaque période et cette moyenne générale.
Erreur secondaire de la compensation -  Différence entre la moyenne des marches de deux périodes sous températures différentes et d'une période de température correspondant à la moyenne de ces deux extrêmes.
garde-temps -  Instrument servant à conserver l'heure. Il y a beaucoup d'espèces de garde-temps. Certains d'entre eux sont peu précis, d'autres fournissent l'heure avec une grande exactitude. Les principaux garde-temps sont : le sablier, la clepsydre ou horloge à eau, la chandelle horaire, la montre, le chronomètre, la pendulette, la pendule (à balancier), l'horloge à diapason, l'horloge à quartz, l'horloge atomique.
heure -  Vingt-quatrième partie du jour moyen (heure moyenne) ou du jour sidéral (heure sidérale). Les Anciens ne connaissaient pas la division du jour en heures. Dans la Genèse et les poèmes d'Hésiode, on ne parle que du soir et du matin. Homère considère le début, le milieu et la fin de la nuit, le matin, le milieu du jour et le soir. Les Anciens Perses distinguaient cinq périodes : l'aurore (du milieu de la nuit au lever du Soleil), le temps du sacrifice (du lever du Soleil jusqu'à midi), la pleine lumière (de midi au coucher du Soleil), le lever des astres (du coucher du Soleil à l'apparition crépusculaire des constellations), le temps des prières (de la nuit tombée au milieu de la nuit). Les Romains utilisaient aussi différents termes : diluculum (point du jour), mane (le matin), ad méridiem (vers midi), meridies (milieu du jour), de meridie (après-midi), suprema (le coucher du soleil), vespera (le soir), crepusculum (le crepuscule), prima fax (première torche), concubium (nuit avancée), intempesta nox (nuit profonde), media nox (milieu de la nuit), gallicinium (chant du coq). ll est fort probable que la division du jour en heures est d'origine chaldéenne. Cantor parle d'une division en 60 parties, mais on se demande comment on pouvait mesurer un intervalle aussi petit sans garde-temps précis.nbsp; Dès le VIIIe siècle avant notre ère, les Babyloniens utilisaient une division du jour en douze parties appelées kaspu, qui valaient donc deux de nos heures. Ils les mesuraient au moyen de clepsydres (horloges à eau). Au 11eme siècle avant notre ère, l'astronome Kidinnou utilisa le double-kaspu valant 4 heures, et qui se divisait en 60 minutes, ces dernières valant chacune 60 secondes, on en vint à la division du jour en 24 heures en employant les 12 heures chaldéennes pour diviser à la fois le jour naturel et la nuit naturel allant du lever au coucher du Soleil. Mais le jour naturel et la nuit changent de durée au cours de l'année. En divisant le jour naturel en 12 parties, on obtint des heures diurnes d'inégales longueurs suivant la saison. Chez nous, elles étaient plus longues en été qu'en hiver et on les appela heures temporaires. Les heures nocturnes variaient de la même façon; les heures diurnes et nocturnes n'étaient égales qu'aux équinoxes. Les 24 heures égales de ces deux jours s'appelaient heures équinoxiales. La confusion entre les heures temporaires et les heures équinoxiales empoisonna longtemps les mesures astronomiques. Au XVe siècle de notre ère, Regiomontanus annonce encore les phénomènes en heures temporaires.
marche diurne -  Marche diurne ou marche journalière, variation d'un garde-temps en 24 heures. Pour les astronomes, un garde-temps qui avance de 1.4 sec en 24h a une marche de -1.4 sec et un garde-temps qui retarde de 1.4 sec par jour a une marche de 1.4. Les chronométriers ont adopté la convention inverse pour les chronomètres. En utilisant la définition des astronomes, on obtient la marche d'un garde-temps en faisant la différence entre sa correction un jour et sa correction le jour précédent.
Méthode des azimuts égaux -  On observe un premier couple d'étoiles dans un vertical déterminé et un second couple dans un autre vertical; de ces observations on déduit par le calcul l'heure et la latitude.
Méthode des hauteurs correspondantes -  On note les instants ou la même étoile arrive à la même hauteur avant et après le passage au méridien. Ces instants sont symétriques par rapport à l'heure du passage au méridien.
Méthode des hauteurs égales -  Cette méthode est due à Gauss. On observe une série d'étoiles au moment ou elles atteignent une hauteur déterminée, par exemple 60 degrés quand on emploie l'astrolabe à prisme de Claude et Driencourt.
Méthode méridienne -  On observe les heures marquées par une pendule lors des passages d'étoiles dans la lunette méridienne, ces heures exprimées en temps sidéral étant égales aux ascensions droites des étoiles observées.
Observatoire chronométrique -  Observatoire contrôlant officiellement des chronomètres et délivrant des bulletins de marche à leur déposant. Il en existent 2 en Suisse : à Genève et à Neuchâtel: 1 en France : à Besançon ; 1 en Allemagne : Das Deutsche Hydrographique Institut à Hambourg; 1 en Amérique: le Naval Observatory de Washington; 1 en Angleterre : l'Observatoire de Kew-Teddington Middlesex
Plan méridien -  Le plan méridien d'un lieu est le grand cercle qui passe par les pôles célestes et le zénith de ce lieu. A la surface d'une sphère tournant autour d'un axe passant par son centre les cercles passant par les deux pôles de rotation, qui sont les intersections de l'axe et de la sphère, sont des grands cercles appelés méridiens en ce qui concerne la Terre ou tout autre corps céleste. En tout point de la sphère ils sont perpendiculaires au cercles de latitude.
reprise de marche -  Elle est définie par la différence des marches diurnes moyennes de deux périodes observées dans des conditions identiques (mêmes position et température).
Ressort spiral -  Petit ressort enroulé en spirale, attaché par ses extrémités au balancier et au coq. Le spiral est avec le balancier l'organe régulateur de la montre; de sa qualité dépend en partie le précision de la marche de la montre.
sphère des fixes -  Toute la cosmologie grecque fut donc basée sur un modèle de sphères concentriques autour de la Terre. Les étoiles paraissent être fixes entre elles et disposées sur une sphère. Cette sphère apparente est appelée sphère des fixes
Temps sidéral -  En astronomie, la position d'un astre sur la sphère céleste est repérée par deux coordonnées, l'ascension droite et la déclinaison : à tout instant la somme de l'ascension droite d'un astre et de son angle horaire est égale au temps sidéral. En quelque sorte le temps sidéral mesure le déplacement de la voûte céleste en un lieu donné par rapport au méridien local.
Variation diurne -  Différence entre deux marches diurnes consécutives, dans une même position.
zénith -  En astronomie, le zénith (de l'arabe zana'a, monter) est un des points d'intersection de la verticale d'un lieu donné et de la sphère céleste. Le point d'intersection qui se trouve au-dessus de la Terre est le zénith tandis que celui qui se trouve au dessus des antipodes est le nadir.